FOCUS - Le groupe Samse, acteur centenaire majeur du BTP et du bricolage grenoblois, sort indemne de la crise sanitaire, avec un compte de résultat en hausse en 2020. Après avoir échappé au fonds d'investissement américain Blackstone, il poursuit le maillage du territoire et le développement de négoces de spécialistes. Tout en nourrissant quelques inquiétudes devant la pénurie de matériaux et la flambée des prix qui en découle.
Fort de 6 000 collaborateurs et de 350 points de vente répartis dans 55 départements, le groupe isérois multi-enseignes Samse a fêté ses cent ans d'existence en 2020. Soit en pleine crise sanitaire et alors que l'entreprise risquait de perdre son indépendance en entrant, contre son gré, dans le giron du fonds d'investissement américain Blackstone. Une année de tous les dangers sur laquelle ses dirigeants sont revenus, ce jeudi 8 juillet 2021.
« On a failli être rachetés par Blackstone mais nous avons réussi à mettre en place un système qui nous a permis de redonner le capital aux salariés et aux familles2Les actionnaires historiques de la Samse depuis 1968 [...]. C'est quand même rare d'échapper à un fonds d'investissement. C'est atypique et ça correspond bien à Samse. » Olivier Malfait, le PDG, se félicite que son groupe ait pu s'offrir la liberté en rachetant les 21 % d'actions Blackstone. « Nous sommes contents ! Ça n'a pas été une opération facile de monter ce financement en pleine période Covid-19. On retrouve l'ADN de Samse », se réjouit-il.
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