FLASH INFO — Nouvelles tensions entre jeunes et policiers à Grenoble, avec des accrochages dans la nuit du 15 au 16 avril. Un équipage UCL (unité cynophile légère) a ainsi été pris à partie aux alentours de 23 h 30 sur l’avenue La Bruyère, alors qu’il intervenait suite à des dégradations de mobilier urbain.
Face à de multiples tirs de mortiers « de la part de jeunes du quartier », les policiers ont sollicité « l’intervention de l’ensemble des équipages Police de la circonscription ainsi que des CRS en PNSR [plan national de sécurisation renforcée, ndlr] », indique le rapport de la police nationale. Les fonctionnaires ont alors « quadrillé le quartier », recevant de nombreux jets de projectiles. Ceci jusqu’à la « fin des hostilités » vers une heure du matin.
Bilan des échauffourées ? « Une trentaine de tirs de mortiers recensés en direction des policiers », écrit la Police nationale. Tandis que les CRS ont tiré 14 cartouches de lanceurs multiples coups, 24 grenades cougar, ainsi qu’un tir de LBD côté Circonscription de sécurité publique. Pas de blessés ni de dégradations chez les policiers, mais le véhicule d’un particulier a été incendié. Aucune interpellation n’a été réalisée.
La soirée n’avait guère été plus calme auparavant. À Échirolles, des agents de la société de sécurité Zeus ont été pris à partie par une quarantaine de jeunes peu avant 18 heures, nécessitant l’intervention de la police. Une heure plus tard à Grenoble, un équipage de policiers faisait l’objet d’un jet de projectile de la part d’un jeune. Interpellé, il a été remis à ses parents. « Pas de procédure vu l’âge de l’enfant », note la police. Mais une verbalisation pour non-port de masque.