FIL INFO — Une nouveau mouvement de grève et de manifestation contre la politique du gouvernement est prévu ce jeudi 4 février. À Grenoble, les manifestants se retrouveront place de la gare à partir de 10 heures. Si le mouvement est national, il n’inclut pas moins des spécificités locales, avec un appel des salariés « disponibles » de la Tag à se mobiliser.
« Seule alternative à la politique de ce gouvernement : s’organiser pour gagner sur nos revendications », clament les organisations porteuses du mouvement national de grève et de manifestation organisé ce jeudi 4 février. En Isère, les syndicats CGT, FSU, Force ouvrière et Solidaires, ainsi que les étudiants et lycéens de l’UEG, l’Unef et l’UNL, donnent ainsi rendez-vous aux manifestants devant la gare de Grenoble à partir de 10 heures.
« Malgré les conséquences économiques, sociales, environnementales et désormais sanitaires des politiques ultralibérales menées depuis des années, le gouvernement persiste et signe dans sa stratégie du choc », dénoncent les syndicats. Pour qui les mesures prises contre la pandémie « protègent les intérêts des plus aisé.e.s et des grands groupes au détriment des salarié.e.s et de l’ensemble de la population ».
« En guise de solidarité, les actionnaires et les patrons des grosses entreprises bénéficient de réductions d’impôts et de milliards d’euros pour la “relance”, alors même qu’ils multiplient les plans de licenciements », juge ainsi l’intersyndicale. Tandis que les travailleurs indépendants et salariés de la culture, du tourisme ou de l’hôtellerie souffrent des restrictions. Le tout avec un point d’indice des fonctionnaires gelé et un Smic revalorisé de seulement 1 %.
Les personnels de la Tag appelés à manifester
Les revendications ? Les syndicats exigent « l’arrêt des plans de suppressions d’emplois et des licenciements » mais aussi une revalorisation des salaires comme des retraites et des minima sociaux. De même que des aides de l’État « uniquement pour le maintien et la création d’emploi », la création massive de postes dans le service public, « la fin du pillage de la Sécurité sociale » ou encore le retrait définitif de la réforme des retraites.
Comme toujours, en raison de « l’impossibilité de garantir par avance la préparation/mise en chauffe, le service des repas et l’encadrement des enfants », la Ville de Grenoble annonce l’annulation de la restauration scolaire le jeudi 4 février.
Quant à l’accueil des enfants avec un repas froid (fourni par les parents) et à la garderie du matin et au périscolaire, ils ne seront possibles que si les personnels sont en nombre suffisant. Les familles sont donc invitées à se renseigner auprès des agents.
Pas de grève annoncée sur le réseau Tag, mais le syndicat FO n’en incite pas moins les « personnels disponibles » à participer à la manifestation. Et ceci (toujours) en raison d’une possible réduction de l’offre de transports. Si une réunion avec le Smmag le 28 janvier a quelque peu rassuré les syndicats, ceux-ci n’en appellent pas moins à rester mobilisés, en évoquant « des paroles sans aucune garantie pour l’avenir ».