FOCUS — À l’occasion de la saison de plantation d’arbres, l’adjoint grenoblois en charge de la Nature en ville Gilles Namur fait le point sur la politique arboricole de Grenoble. Et affiche la volonté d’intégrer les habitants, associations ou entreprises dans la démarche, à la faveur du titre de Capitale verte européenne 2022. Une politique arboricole conduite de concert avec la Métro, qui prépare une stratégie globale pour l’ensemble du territoire.
Pour Gilles Namur, adjoint de Grenoble en charge de la Nature en ville, les arbres sont la réponse aux défis climatiques et environnementaux à venir. « L’outil majeur pour lutter contre les îlots de chaleur, c’est l’arbre », rappelle l’élu. Qui l’érige aussi en refuge pour la biodiversité, en agent idéal pour améliorer la qualité de l’air et rappelle « qu’il participe au bien-être des habitants ».

Sylvain Laval (à gauche), vice-président à la Voirie de la Métropole, et Gilles Namur, adjoint de Grenoble en charge de la Nature en ville, font le point sur la politique arboricole menée sur le territoire. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Une déclaration d’amour lancé à l’occasion de la présentation de la saison de plantation d’arbres de la Ville de Grenoble. Une saison 2020 – 2021 débutée en novembre dernier, avec 110 arbres plantés sur les 550 de prévus. Le tout dans des circonstances particulières. « Les conditions sanitaires ne nous ont pas permis de planter autant d’arbres que nous aurions voulu », regrette ainsi Gilles Namur.
Un solde positif entre coupes et plantations, assure la Ville
Tous les arbres ont été coupés sur l’avenue Félix Viallet entre le cours Jean Jaurès et la gare, parce qu’ils étaient « condamnés » et effectivement ils l’étaient : condamnés à mort par la municipalité « verte ». Parce qu’ils apportaient trop de « fraîcheur » ?
Les mêmes arbres, très exactement les mêmes, sont toujours là sur l’avenue entre Jean Jaurès et le centre-ville et se portent bien. J’espère ne pas les avoir condamnés en disant cela.