FLASH INFO – Le ministre de la Santé Olivier Véran se rend au Centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (Chuga) ce lundi 18 janvier. L’occasion pour l’ancien député de l’Isère d’essayer de rassurer les Français et surtout les élus locaux qui redoutent une pénurie de doses de vaccin contre la Covid-19. Ce alors que la deuxième phase de la stratégie vaccinale s’amorce avec la vaccination de toutes les personnes volontaires de plus de 75 ans.
Rendez-vous en terre connue. Pour le premier jour de la vaccination des plus de 75 ans volontaires et des personnes vulnérables « à très haut risque », Olivier Véran, député de l’Isère y exerçait en effet en qualité de neurologue avant d’être nommé ministre.
Le ministre de la Santé Olivier Véran se rend au centre de vaccination du Chuga ce lundi 18 janvier. © Tim Buisson – Place Gre’net
Dans la matinée, il doit tout d’abord visiter le centre de vaccination destiné au personnel soignant. Puis assister à une réunion avec les responsables, les acteurs des lieux de vaccination et les élus locaux. L’occasion pour lui d’essayer de rassurer ces derniers.
Vendredi 15 janvier, Jean-Pierre Barbier, président du Département, et Daniel Vitte, président de l’association des maires de l’Isère, s’étaient en effet inquiétés de ne pas avoir suffisamment de doses de vaccin. En tout, 700 centres de vaccination vont être opérationnels en France. Mais ils ne disposent que de 30 doses par jour. Une dotation faible qui risque d’allonger la campagne de vaccination.
Une presse triée sur le volet pour assister à la visite d’Olivier Véran
Le ministre de la Santé ne s’attardera pas à Grenoble, puisque la visite ne devrait pas excéder une heure. Mais les médias ont, sans plus d’explication, été triés sur le volet. Conséquence du protocole sanitaire ou volonté de limiter les risques de questions gênantes ?
Quoi qu’il en soit, pour la télévision et la radio, seule la chaîne CNews et France Bleu Isère pourront suivre la visite en entier. Tandis que pour la presse écrite, les heureux élus sont Le Dauphiné libéré et l’Agence France Presse (AFP). Les autres médias devant se contenter d’un « micro tendu » en fin de visite, Place Gre’net passera son tour.