FIL INFO – Grenoble conserve sa place de quatrième ville la plus embouteillée de France. C’est en tout cas ce que démontre le rapport du fabricant de GPS et d’outils d’aide à la navigation TomTom. Une place stable après plusieurs années d’augmentation. Ce alors même que le confinement a favorisé en 2020 la diminution du recours à la voiture dans l’agglomération.
Dans le classement 2021 des villes la plus embouteillées de France, Grenoble arrive en quatrième position, comme dans celui de 2020. Sur le podium, on retrouve Paris, Marseille et Bordeaux. Un classement inchangé, établi par le fabricant de GPS et d’outils d’aide à la navigation TomTom, publié chaque année à la même époque. Au niveau international, la capitale des Alpes se positionne en 92e position.
Si Grenoble gagné trois places en trois ans sur le territoire français, le nombre d’heures d’embouteillages dans la ville a, lui, diminué, en passant de 151 heures à 112 heures. Les automobilistes grenoblois perdent ainsi en moyenne quatre jours et seize heures dans les embouteillages chaque année. L’engorgement de la ville est quant à lui passé de 32% dans le classement de 2019 à 26% pour celui de 2020. Une baisse de 6 points en un an.
Un effet confinement sur l’usage de la voiture
En moyenne, les Grenoblois perdent 13 minutes dans les transports le matin et 16 minutes le soir, le pic d’embouteillages étant atteint le vendredi entre 17 et 18 heures. À Paris, ville la plus embouteillée de France, les habitants perdent 17 minutes le matin et 18 minutes le soir.
Sans surprise les confinements, en particulier le premier, ont eu un fort impact sur la circulation. En avril 2020, le taux d’embouteillage était ainsi estimé à 4%, contre 35% en février. D’autant que la Métropole de Grenoble a mis en place des politiques incitatives en faveur du vélo, qui assure une distanciation physique et permet de freiner la circulation du virus.
Des pistes temporaires ont ainsi vu le jour au printemps. Et le prix de l’abonnement a été divisé par deux en novembre 2020, pendant le deuxième confinement. Le télé-travail reste en outre toujours d’actualité, ce qui influe, aujourd’hui encore, sur le nombre de voitures en circulation. Les déplacements restent ainsi moins nombreux par rapport à une année dite « normale ».