EN BREF – Mobilisés depuis la cession du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble à Doctegestio, les représentants des salariés et usagers de la clinique mutualiste s’apprêtent à saisir les tribunaux. Objectif ? Casser la vente du GHM au groupe dirigé par Bernard Bensaïd. En appui ? La préemption des murs de la clinique par la Métropole de Grenoble, (toujours) possible mais pas actée.
La clinique des Eaux Claires, propriété du groupe hospitalier mutualiste : une reprise par Doctegestio contestée © Patricia Cerinsek
Les procédures judiciaires se suivent et s’accélèrent concernant le groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble depuis la reprise par Doctegestio de la clinique mutualiste.
Après le recours pour délit d’entrave, déposé par les représentants du personnel et toujours en instruction par le tribunal administratif, les représentants des salariés et des usagers opposés à la reprise du GHM par le groupe privé se préparent cette fois à contester la vente.
Début février, ils saisiront donc les tribunaux pour casser la cession de l’activité. « Après le transfert par Aesio-Adrea et la Mutuelle française de l’Isère de la responsabilité du GHM à deux pseudo-mutuelles totalement contrôlées par Doctegestio, société à but lucratif, le GHM n’appartient plus à l’économie sociale et solidaire », estiment les représentants des usagers et salariés.
« L’utilité sociale du projet est détournée au profit de gains financiers »
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