DÉCRYPTAGE – La Métropole de Grenoble vient de donner le coup d’envoi du vaste projet urbain Grandalpe à l’horizon 2050. Une enveloppe de 46 millions va accompagner le déploiement des premières opérations. Bien qu’ayant suscité peu de contestations à ce stade en dehors du projet d’extension du centre commercial Grand’Place, le projet Grandalpe reste flou, en particulier le modèle de développement post-carbone dont il se prévaut. Et certains conseillers métropolitains réclament plus d’informations pour y voir clair.

Renzo Sulli, vice-président de Grenoble-Alpes Métropole chargé des grands projets d’aménagement et du renouvellement urbain © Manon Heckmann – Placegrenet.fr
À l’horizon 2050, le territoire de la centralité sud de l’agglomération baptisé Grandalpe devrait ressembler à un espace urbain attractif, résilient, dynamique, paré à affronter l’ensemble des défis écologiques et économiques qui s’annoncent.
« C’est vraiment un dossier porteur de nos volontés en matière de transition, de lien social, de solidarité, de renouvellement urbain », a soutenu lors du conseil métropolitain du 18 décembre Renzo Sulli, vice-président de la Métro chargé des grands projets d’aménagement et du renouvellement urbain.
« C’est un projet à trente ans. On va déjà se projeter dans les dix prochaines années », a poursuivi Renzo Sulli, par ailleurs membre du groupe Communes, coopération et citoyenneté (CCC). Et c’est en vue d’accompagner les opérations lancées sur cette période que la Métropole de Grenoble vient de voter un premier chèque de 46 millions d’euros. Une somme répartie en trois volets : 20 millions pour les opérations d’aménagement, 17 pour la requalification des espaces publics et 9 millions pour les actions de pilotage du projet.
Les municipalités communistes d’Echirolles et de Saint Martin d’Hères se sont servies des EELvercolos, idiots utiles (dixit Lénine) grâce auxquels ils parviennent à déporter l’activité du centre ville de Grenoble dans leurs centres commerciaux ringards.
Des lieux extraordinairement laids mais accessibles, où le peuple vient en voiture remplir son coffre, pendant que quelques bobos béats qui n’ont rien compris pédalent dans un « Coeur de Ville Coeur de Métropole » désertifié.