FOCUS – Le Droit au logement de l'Isère (Dal 38) organisait un rassemblement devant la mairie de Grenoble, ce mercredi 23 décembre 2020, en soutien des occupants d'un immeuble vide du quartier de l'Abbaye squatté depuis le 9 décembre. L'association exigeait une nouvelle audience en mairie en vue de « véritables négociations » pour le rétablissement des fluides récemment coupés à la demande d'Actis, mais aussi pour le relogement « digne et décent » des habitants.
Un nouveau rassemblement impulsé par l'association Droit au logement de l'Isère (Dal 38) a eu lieu ce mercredi 23 décembre à 11 heures devant la mairie de Grenoble. En cause, la situation d'une cinquantaine de personnes, auparavant sans abri, squattant un immeuble vide du quartier de l'Abbaye investi par les militants du Dal le 9 décembre dernier et sur lequel l'association demande au maire d'user de son droit de réquisition.
Au nombre des manifestants, des membres de Dal, les occupants du lieu dont des jeunes majeurs étrangers et leur soutiens. Tous tenaient à réagir à la coupure de l'électricité, de l'eau et du chauffage opérée ces derniers jours sur demande d'Actis2Actis présidé par Élisa Martin, première adjointe d'Éric Piolle, reste le gestionnaire du bâtiment jusqu'au 31 décembre 2020, avant sa reprise en gestion par l’Établissement public foncier local du Dauphiné (EPFL). en apportant des cadeaux de Noël et des blocs de glace aux élus « impliqués dans ces coupures », indique le Dal. Ils demandaient l'ouverture de « véritables négociations », le « rétablissement des fluides » dans les appartement occupés ainsi que des solutions de relogement « décentes et pérennes ».
Tout l'objet d'une lettre adressée le même jour à Éric Piolle par Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole national de Droit au logement, lequel bien qu'attendu n'avait pas pu rejoindre le rassemblement.
L'eau, l'électricité et le chauffage coupés à la demande du gestionnaire de l'immeuble
En effet, ce mercredi 23 décembre, la tension a franchi un cran après les coupures successives, de l'électricité, de l'eau et du chauffage urbain dans les appartements des occupants. « Une stratégie pour vider l'immeuble de l'Abbaye de ses occupants », a dénoncé l'association de défense des mal-logés.
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