FLASH INFO – La Ligue Magnus se met sur pause au moins jusqu’au 1er décembre, date de la fin du confinement, a annoncé la Fédération française de hockey sur glace mercredi 11 novembre. Les clubs professionnels, dont Les Brûleurs de Loups, ne souhaitent en effet pas jouer à huis clos en raison des pertes économiques qu’engendrerait cette configuration.
Les championnats de sport professionnel peuvent se poursuivre en France pendant la période de confinement, censée se terminer le 1er décembre 2020. Avec une contrainte majeure : l’absence de public. Si le football, le rugby, le basket et le volley notamment ont choisi de continuer à jouer, le hockey sur glace a fait le choix inverse. La décision a été prise mardi 10 novembre par le bureau directeur de la Fédération française de hockey sur glace (FFHG) « en accord avec les clubs concernés », a expliqué la FFHG par voie de communiqué mercredi 11 novembre.
Pas question pour les clubs professionnels de disputer leurs matchs à huis clos alors que les aides de l’État semblent insuffisantes pour compenser les pertes, notamment de billetterie, engendrées par l’absence de public. « On ne peut pas concevoir de jouer des matchs à huis clos, on veut partager des émotions avec nos fans et nos partenaires, souligne Jacques Reboh, le président des Brûleurs de Loups de Grenoble, par voie de communiqué. Nous avons un modèle économique à préserver. Tant qu’on n’a pas joué des matchs à huis clos, l’impact économique est moindre. »
Jacques Reboh indiquait dans Le Dauphiné libéré, jeudi 12 novembre, que les frais engagés en cas de huis clos s’élèveraient de 8 à 10 000 euros pour les matchs en déplacement et jusqu’à 12 000 euros pour ceux à domicile. Or les Grenoblois devaient jouer sept fois d’ici au 1er décembre… La facture aurait été particulièrement salée.
« Notre objectif commun reste inchangé : reprendre la compétition dès que l’accueil du public et des partenaires sera de nouveau possible, a précisé la Fédération française de hockey sur glace, même si cela doit avoir pour conséquence une réduction des jauges d’accueil en question ; [et] jouer l’ensemble des rencontres prévues au calendrier initial [44 journées de saison régulière, plus les phases finales, ndlr]. »