EN BREF - À compter du 2 novembre 2020, les médecins exerçant aux urgences de l'hôpital de Voiron se disent dans l'incapacité de prendre en charge les patients. Au bout du rouleau, ils n'en finissent pas d'alerter depuis des mois la direction, les élus, le public… Sur dix-huit, ils ne sont plus que neuf à faire tourner le service. Et bientôt, ils seront sept.
Le 2 novembre, le service des urgences de l'hôpital de Voiron sera face à une feuille blanche. « On ne sait pas comment on va faire pour faire un planning », résume le chef de service, le docteur François Pinchart.
Dur les dix-huit médecins que devrait compter le service, il n'en restait plus que onze au printemps dernier. Ils ne sont aujourd'hui plus que neuf. Et à compter de janvier 2021, ils ne seront plus que sept.
Chaque année et chaque mois un peu plus, les urgences de Voiron peinent à joindre les deux bouts. Ce n'est pas faute de tirer la sonnette d'alarme. De le placarder à l'entrée du service de l'hôpital. De demander audience à la direction – désormais celle du CHU de Grenoble avec laquelle l'hôpital de Voiron a fusionné. D'aller frapper à la porte des élus et de le faire savoir dans les rues comme en juillet dernier. Sans finalement trouver plus d'écho.
Avec cinq médecins en burn-out, le malaise grandit
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