EN BREF - Alors que la députée de l'Isère Émilie Chalas salue le vote de la loi de programmation de la recherche, la colère monte au sein de la communauté universitaire et scientifique à Grenoble. Qui dénonce une loi au rabais sur fond de fausses promesses.
La loi de programmation pluri-annuelle de la recherche (LPPR) ? La députée de l'Isère Émilie Chalas (LREM) veut y voir un « signal fort de soutien en faveur de la recherche scientifique et technologique en France ». Mais son satisfecit a fait bondir la Fédération syndicale unitaire (FSU) représentée à l’Université Grenoble Alpes. Celle-ci dénonce de fausses promesses.
« Cette loi promet des milliards … pour plus tard – pas avant deux ans, pour l’essentiel… donc probablement jamais, tacle la FSU. Mais elle institutionnalise immédiatement la précarisation du personnel de l'ESR [enseignement supérieur et recherche, ndlr] et remet en cause ses statuts, gage d'une recherche libre et indépendante : […] chaires de professeurs juniors, contrats de "pré-titularisation conditionnelle", contrats de projet scientifique dont la fin de contrat est conditionnée à la durée et au financement du projet de recherche ».
Un projet de loi examiné par le Sénat fin octobre
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