EN BREF — Les organisations syndicales de l'Isère appellent à participer au mouvement de grève et de manifestation prévu jeudi 17 septembre. À Grenoble, rendez-vous est donné devant la gare pour un départ à 10 heures. Des perturbations sont à prévoir, notamment en matière de restauration scolaire.
Après la rentrée des classes, la rentrée sociale se profile. Après un mouvement des Gilets jaunes le samedi 12 septembre, les organisations syndicales appellent à la grève et à la manifestation jeudi 17 septembre. En Isère, les syndicats CGT, Solidaires, FSU, UEG, CNT, Unef et UNL donnent rendez-vous à 10 heures devant la gare de Grenoble. Mais aussi à Bourgoin-Jallieu (à 10 heures au point Saint-Michel) et à Roussillon (11 heures devant l'usine Cerdia).
Grève et manifestation à Grenoble contre la réforme des retraites en 2019. © Joël Kermabon - Place Gre'net
"La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le gouvernement", écrivent les organisations dans un communiqué commun. En considérant que "les salarié.es qui ont été particulièrement exposés pendant le confinement sont les premier.es à payer les velléités d'employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations".
L'emploi au cœur des revendications
L'emploi est l'une des préoccupations premières, notamment chez la CGT. "Il n’est pas acceptable de voir se multiplier les plans de licenciements massif (...) alors que les entreprises bénéficient d’aides de l’État financées par des exonérations de cotisations qui creusent un peu plus les déficits sociaux", écrit le syndicat. Qui l'affirme : "Pour sortir de la crise économique consécutive à la crise sanitaire, la priorité c’est l’emploi."
Les revendications ? Les syndicats prônent le passage aux 32 heures de travail hebdomadaire. Et appellent à une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux. Ils demandent en outre "d'en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d'utilisation". Enfin, les organisations s'inquiètent de "régressions" à venir pour les retraites, l'assurance-chômage ou les cotisations sociales.
Mais la question des masques s'invite aussi dans les revendications. Les syndicats demandent ainsi une mise à disposition gratuite de masques pour l'ensemble de la population. Et appellent les employeurs à "prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives". Non seulement les masques, mais aussi la réduction du temps d'exposition au Covid, au travers d'une ré-organisation et (là encore) d'une réduction du temps de travail.
Florent Mathieu
Restauration scolaire : grève et manifestation à prévoir
Comme souvent, la restauration scolaire à Grenoble sera perturbée par le mouvement de grève du jeudi 17 septembre. La Ville de Grenoble annonce ainsi l'annulation pure et simple de la livraison des repas. "La décision d’annulation de la livraison des repas est liée à l’impossibilité de garantir par avance la préparation/mise en chauffe, le service des repas et l’encadrement des enfants dans chacune des écoles", indique-t-elle.
Résultat ? "Dans les écoles maternelles comme dans les écoles élémentaires, les enfants pourront être accueillis avec un repas froid fourni par les parents si les professionnels sont en nombre suffisant, sinon pas d'accueil", précise encore la Ville. La garderie du matin et le périscolaire de 16 heures ne seront, pour leur part, assurés que si les professionnels sont en nombre suffisant. Les parents sont invités à vérifier l'information auprès des agents des écoles.
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« Il n’est pas acceptable de voir se multiplier les plans de licenciements massif ». J’hallucine. Les syndicalistes ont fait tout pour bloquer le retour à l’activité économique « normale » après le confinement. Comme d’habitude, les parasites syndicalistes s’efforcent de nuire à notre économie. Après, confrontés aux résultats de leur sabotage (licenciements) les syndicats revendiquent « une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ». Ca finit jamais ; la seule solution c’est d’arrêter de les subventionner avec nos impôts !