FLASH INFO – Dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 septembre 2020, le premier nanosatellite grenoblois a été lancé avec succès par le groupe Arianespace depuis la ville de Kourou, en Guyane, à bord de la fusée Véga.
Ainsi, après de nombreux reports liés notamment à la crise du coronavirus et à de mauvaises conditions météorologiques, l’espace s’ouvre enfin aux chercheurs et étudiants de l’Université Grenoble Alpes (UGA). Dans quel but ? Observer les aurores boréales depuis l’espace.
Le nanosatellite baptisé AMICal Sat pour Auroral Moon Intensity Calibration maintenant en orbite entre 300 et 500 km d’altitude a été co-construit par une quarantaine d’étudiants de l’UGA et de Grenoble INP sous la direction du Centre spatial universitaire de Grenoble (CSUG)1Le tout, en collaboration avec les acteurs de la recherche de l’industrie et de la formation de la région Auvergne Rhône-Alpes (et plus spécifiquement ceux de la métropole grenobloise) et le Skobeltsyn Institute of Nuclear Physics de l’Université de Moscou (Lomonosov Moscow State University).. Grâce à la miniaturisation, ce petit bijou technologique bardé de composants électroniques occupe seulement le volume d’une brique de lait. Il est en outre très léger : 2,6 kg versus 10 tonnes en moyenne pour un satellite traditionnel.
« Les clichés collectés par AMICal Sat vont permettre aux chercheurs de mieux comprendre comment l’activité solaire affecte l’atmosphère de la Terre. Et comment elle peut perturber nos systèmes technologiques. Tels que les réseaux électriques, GPS ou les satellites eux-mêmes », expliquait déjà en 2019 Mathieu Barthélémy, le directeur du CSUG.
Véronique Magnin
1 Le tout, en collaboration avec les acteurs de la recherche de l’industrie et de la formation de la région Auvergne Rhône-Alpes (plus spécifiquement ceux de la métropole grenobloise) et le Skobeltsyn Institute of Nuclear Physics de l’Université de Moscou (Lomonosov Moscow State University).