FIL INFO – Comment repenser la mobilité dans les quartiers ? Grâce à l’art et la culture. Le projet « Rêve-réimaginer la ville ensemble » a ainsi consisté à créer une fresque itinérante au sein des quartiers grenoblois. L’initiative s’est achevée ce mercredi 24 juin au Parc des Champs Élysées, à Bachelard, la fresque devenant alors collective… sur une roulotte et un cheval.
Des promeneurs qui viennent partager leur quotidien, des enfants qui jouent avec un cheval et des artistes retranscrivant des témoignages et leurs impressions sur une fresque collective. Mercredi 24 juin au parc Bachelard s’est clôturé le projet « Rêve-réimaginer la ville ensemble ».
Porté par les associations Culture et développement* et Culture ailleurs, il vise à « amener la réflexion autour des mobilités à travers la création artistique et culturelle », selon Julie Hugues, chargée de mission du projet. « Le but est d’aller à la rencontre des habitants dans leurs lieux et espaces de vie du quotidien afin de faire émerger des récits liés au territoire et aux mobilités », ajoute-t-elle.
Une fresque pour chaque quartier grenoblois
Du 19 au 23 juin, les participants ont ainsi arpenté les rues de Grenoble et de ses quartiers : Saint-Bruno, l’Alma, les Eaux-Claires ou encore Mistral. L’artiste Antoine Louisgrand a réalisé à chaque fois un parchemin, grâce à la « collecte de matière et de paroles » auprès des habitants. En pénétrant dans leur quotidien, il a retranscrit leurs témoignages en les rendant « plus vivants », explique-t-il.
Cette fresque ambulatoire s’est ensuite transformée… en fresque participative. Mercredi, au parc Bachelard, les collaborateurs du projet se sont donc retrouvés afin de créer collectivement la dernière fresque.
Réalisée à partir de « collectes de paroles sur la vie des quartiers et les mobilités », cette création imagine « la vie rêvée de demain », explique Julie Hugues.
La roulotte, véritable « symbole » du projet, ainsi que le cheval Blancos ont été les supports éphémères de cette œuvre finale. Un aboutissement ? C’est plus une « création expérimentale » selon l’artiste Antoine Louisgrand, laissant présager une continuation au projet.
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