FLASH INFO – Quelle stra­té­gie pour « conser­ver les mil­liers d’emplois locaux et le savoir-faire gas­tro­no­mique » des filières fro­ma­gères IGP et AOP ? C’est la ques­tion posée au gou­ver­ne­ment par Élodie Jacquier-Laforge, dépu­tée Modem de la neu­vième cir­cons­crip­tion de l’Isère. Dans son com­mu­ni­qué, la par­le­men­taire ne cache pas pen­ser tout par­ti­cu­liè­re­ment à la « filière du saint-Marcellin », pré­sente sur ses terres.

La ques­tion au gou­ver­ne­ment d’Élodie Jacquier-Laforge © Assemblée-nationale

« Ces der­nières semaines, les pro­duc­teurs, éle­veurs et fer­miers ont fait face à des dif­fi­cul­tés liées à la fer­me­ture des éta­blis­se­ments de res­tau­ra­tion et à une baisse des achats dits “plai­sir” par les consom­ma­teurs », a sou­li­gné Élodie Jacquier-Laforge. Non sans rap­pe­ler que, durant le confi­ne­ment, les agri­cul­teurs ont répondu pré­sents « pour nous per­mettre de ne man­quer de rien et pour nous four­nir une ali­men­ta­tion de qua­lité ».

La réponse du minis­tère de l’Agriculture ? Un « assou­plis­se­ment des signes de qua­lité » qui per­met­tra notam­ment la congé­la­tion des pro­duits inven­dus, des négo­cia­tions d’aides spé­ci­fiques auprès de l’Europe, ou encore une concer­ta­tion avec les ter­ri­toires pour inté­grer les pro­duits dans la res­tau­ra­tion col­lec­tive. Sans oublier des exo­né­ra­tions de charges au pro­gramme, plus une cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion bap­ti­sée « Fromagissons ».