EN BREF — Si le déconfinement a débuté le 11 mai, la trêve hivernale a, pour sa part, été prolongée jusqu'au 10 juillet 2020. Pourtant, des collectifs dénoncent d'ores et déjà des mises ou remises à la rue de familles précaires. Telle une famille avec trois enfants, actuellement hébergée sur le site de Marie-Reynoard à Grenoble, ou un couple avec un enfant de 4 ans en passe de retrouver la rue à Seyssinet-Pariset.
Déconfinement… et mise ou remise à la rue ? Alors que les règles de prudence sanitaire sont toujours d'actualité face à la crise du coronavirus, plusieurs collectifs dénoncent des tentatives d'expulsion ou des mises à la rue prochaines de personnes en situation de précarité. Ceci alors que la trêve hivernale, qui devait prendre fin le 31 mars, a été prolongée jusqu'au 10 juillet 2020 par le gouvernement.
« La mise à l’abri par la préfecture est de courte durée puisque les contrats s’arrêtent le 31 mai et devaient même s'arrêter initialement le 11 mai, date officielle de la fin du confinement », indique un communiqué signé par le collectif Lutte hébergement, le CIIP, la CNT 38, ou encore la CGT et Solidaires Isère. Des organisations pour qui « l’unité nationale et le déconfinement sont au service du capitalisme et […] la guerre se fait contre les pauvres ».
Des mises à la rue à Grenoble ou Seyssinet ?
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