FIL INFO — L’ex-députée européenne FN et candidate aux municipales de Grenoble Mireille d’Ornano est tombée des nues en apprenant la nouvelle : son ancien site d’élue à Strasbourg a été piraté pour afficher des images et des mots-clés pornographiques à foison. La candidate dénonce un « acte malveillant » et annonce porter plainte.
« Bondage Domina Prostata Massage ». Tout un programme ? Sans doute, mais certainement pas celui de la candidate aux municipales de Grenoble Mireille d’Ornano. Pourtant, le site de l’ancienne députée européenne affiche aujourd’hui, et depuis plusieurs jours, des images à caractère hautement pornographique, accompagnées de textes sans queue ni tête mélangeant dans une orgie de mots-clés langues anglaise et danoise.
Difficile en effet de trouver du sens à l’interminable litanie de termes sexuels et pornographiques affichée par le site, où l’évocation de massages thaïlandais cohabite avec celle de Dolly Parton, chanteuse country restée dans certaines mémoires pour son talent, et dans d’autres pour le volume de sa poitrine. Les images proposées sont, pour leur part, nettement plus explicites et réservées à un public extrêmement averti.
Acte malveillant… ou piratage opportuniste ?
C’est peu dire que la candidate tombe des nues. « Je n’étais pas au courant, je ne sais pas ce qu’il faut faire », a ainsi expliqué Mireille d’Ornano à nos confrères de France 3. Tout en considérant que le piratage en règle provient « forcément d’un acte malveillant » fomenté par des personnes qui chercheraient à lui nuire. Après l’affaire Griveaux, une nouvelle tentative de déstabilisation politique ? La candidate a fait savoir qu’elle allait porter plainte.
Le caractère même du détournement semble pourtant suggérer un piratage opportuniste, en investissant une adresse Internet laissée à l’abandon et qui n’est plus (ou mal) référencé par les moteurs de recherche. Les textes et images proposent en effet d’accéder à de prétendus sites de rencontres ou à des pages en russe. Autant de liens sur lesquels il est en général fortement déconseillé de cliquer, que l’on soit ou non féru de politique.