FOCUS - En Isère, plusieurs organisations dénoncent les pressions et intimidations de l'administration et les interventions des forces de l'ordre dans plusieurs lycées pour permettre la tenue des épreuves anticipées du bac. Le rectorat relativise de son côté l'ampleur du mouvement.
Alors que les épreuves anticipées du bac suivent leur cours, une dizaine d'organisations emmenées par l'Union nationale lycéenne de l'Isère (UNL) et le collectif anti-répression* interpellent le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la rectrice de l'académie de Grenoble Fabienne Blaise.
Ils réclament de faire cesser les menaces, intimidations et sanctions envers les lycéens et le personnel des établissements. Le mouvement de contestation a en effet essaimé dans plusieurs établissements depuis le 20 janvier et le démarrage des épreuves anticipées (E3C), dans le cadre du contrôle continu mis en œuvre avec la réforme du baccalauréat.
« Jean-Michel Blanquer et son administration veulent imposer la tenue de cette cession d'E3C à tout prix », affirment les organisations signataires dans un communiqué commun. « Pour y parvenir, ils donnent des consignes qui exacerbent les tensions, voire même donnent les sujets ou chapitres d'examen ».
Les forces de l'ordre, dont la police anti-émeutes, appelées en renfort
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