FIL INFO — Le dimanche 1er décembre se tient la Journée mondiale de lutte contre le Sida. À cette occasion, la Ville de Grenoble, le SMTC et plusieurs associations partenaires déploient sur Grenoble des actions symboliques ou de sensibilisation. Tandis que l’organisme régional de coordination contre les infections annonce une cinquantaine de rendez-vous pour inciter au dépistage.
La Ville de Grenoble et le SMTC s’affichent une nouvelle fois ensemble contre le VIH, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida dimanche 1er décembre 2019. En partenariat avec les associations et structures Aides, Sida Info service, Ireps (Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé), Tempo, CoreVIH Arc Alpin et le Planning familial, plusieurs actions seront ainsi déployées sur la capitale des Alpes.
Actions symboliques, pour commencer. Au programme : une illumination de la Tour Perret les samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, avec projection laser du ruban rouge. D’autres rubans rouges seront également installés sur le Téléphérique de Grenoble les mêmes jours. La façade Hôtel de Ville de Grenoble arbore pour sa part un visuel, tandis qu’un tram aux couleurs de la lutte contre le Sida circulera sur le réseau jusqu’au samedi 7 décembre.
Des actions de prévention et de sensibilisation
En matière de prévention et de sensibilisation, les associations engagées dans l’opération animeront un stand sur le marché de Noël de la place Victor-Hugo le samedi 30 novembre à partir de 14 h 30. « Elles présenteront des autotests et feront de la sensibilisation sur les moyens de protections », décrit la Ville. Qui précise que le mouvement LGBT les Soeurs de la perpétuelle indulgence prendra également part au rendez-vous.
En parallèle, le CoreVIH a d’ores et déjà lancé sa Quinzaine du dépistage. L’organisme de coordination de lutte contre le Sida annonce ainsi mettre en place une cinquantaine d’actions sur les départements de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie. Depuis le 25 novembre et jusqu’au dimanche 8 décembre, le CoreVIH veut ainsi investir les centres de dépistage ou de planification, mais aussi les lieux associatifs ou publics.
« Cette campagne s’adresse plus particulièrement aux publics les plus éloignés des soins ou les plus précaires », indique Sylvie Vanderschilt, vice-présidente du CoreVIH. Objectif ? Toucher « tous ceux et toutes celles qui auraient besoin d’un dépistage mais qui ne le font pas ».
Des dépistages (en hausse) qui donnent des résultats positifs : en cinq ans, relève l’organisme, l’incidence des nouveaux cas a baissé de 25 % sur le territoire de l’arc alpin.