FIL INFO — La préfecture de l’Isère adopte plusieurs arrêtés à l’occasion de la nuit d’Halloween, du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre. Sont ainsi interdits la détention et l’usage de fumigènes, de pétards et autres feux d’artifice. Ou encore le transport de combustibles corrosifs ou de gaz inflammables. Enfin, les services de l’État rappellent que les groupes d’enfants doivent être visibles des conducteurs… et accompagnés par au moins un adulte.
« Des bonbons ou une farce » ? Ni l’un ni l’autre pour la préfecture de l’Isère. À l’occasion de la nuit Halloween, soit la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre, les services de l’État prennent des « arrêtés de restriction pour la protection des personnes ». Objectif ? Que la soirée « se déroule dans un contexte familial et festif, sans risque pour la sécurité des personnes », écrit la préfecture dans un communiqué.
À partir du jeudi 31 octobre à 8 heures jusqu’au samedi 2 novembre à 8 heures, sont interdits « la détention et l’usage de fumigènes, pétards ou feux d’artifice sur la voie publique, à l’exception des personnes majeures titulaires de l’agrément préfectoral ad hoc ». De même que « le transport de combustibles corrosifs, carburants à emporter et gaz inflammables ». Et enfin la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique.
Un Halloween 2018 déjà sous protection policière
La préfecture rappelle également des règles de bon sens. Les groupes d’enfants doivent être accompagnés par au moins un adulte et ne pas rentrer dans les maisons. Ils doivent se munir de lampes et lampions pour être visibles des conducteurs et, si possible, porter des vêtements clairs.
Dernières recommandations, pour les adultes celles-là : ne pas conduire après avoir consommé de l’alcool… et ne pas appeler les services de secours pour plaisanter.
Au soir du 31 octobre 2018, la préfecture de l’Isère avait déjà pris des mesures de présence policière renforcée, comme le relatait alors Le Dauphiné libéré. Ceci dans un contexte particulier puisqu’un jeune Grenoblois avait jugé amusant d’appeler à une « purge » sur Snapchat le soir d’Halloween. Reconnu coupable de « provocation non suivie d’effet au crime ou au délit », le jeune homme avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis.