FOCUS – « Pour ou contre les démolitions des logements sociaux à l’Arlequin ? » Tel est le thème du débat organisé à la Villeneuve, ce vendredi 27 septembre, dans le cadre de la campagne du premier référendum d’initiative citoyenne (Ric) grenoblois. À quelques heures de ce débat, d’aucuns s’étonnent des propos hostiles du maire de Grenoble à l’encontre de ce Ric local… en contradiction avec le soutien qu’il affiche vis-à-vis du Ric dans la presse nationale.
La Ville de Grenoble n’apportera pas son soutien logistique à l’organisation du référendum d’initiative citoyenne qui se tient du 14 au 20 octobre 2019, à la Villeneuve. L’objet de ce Ric ? « Pour ou contre la démolition des logements sociaux à l’Arlequin ? », dans ce quartier.
L’information a été confirmée par le maire de Grenoble lui-même, lors du conseil municipal de ce lundi 23 septembre. Et ce, en réponse à la question orale de Guy Tuscher, conseiller municipal d’opposition du groupe Ensemble à gauche.
Un élu qui a également demandé à Eric Piolle de motiver le refus de la collectivité de participer à la bonne tenue de ce référendum d’initiative citoyenne. Aucun texte législatif n’interdit en effet à la Ville de le faire, et les élections municipales ne peuvent être, selon lui, un prétexte valable. Par ailleurs, chacun sait qu’Eric Piolle porte aux nues la démocratie locale. Alors pourquoi ne pas soutenir une initiative d’habitants quand elle se présente, s’interroge-t-il ?
Et toujours 2 millions d’euros réclamés aux riverains du projet Galtier parce qu’ils ont le courage de s’opposer au béton à outrance ?
https://www.placegrenet.fr/2019/07/08/recours-plainte-grenoble-habitat/250791
Piolle commet là une erreur de débutant, à quelques mois de nouvelles élections. Il devrait au contraire s’en servir pour nourrir des inflexions dans son mandat à venir, peu importe le résultat d’ailleurs, il aura tout le temps pour moduler/adapter un projet côté Arlequin.
On ne peut pas constamment reprocher aux autres de ne pas installer des outils de démocratie participative et lorsqu’ils arrivent chez soi de les rejeter sans contre proposition.
Sur le fond néanmoins je suis une nouvelle fois déçu par Le Maire. Je suis inquiet d’un éventuel accord Noblecourt Piolle, où Piolle pourrait récupérer la métro car il ne pourra plus se dédouaner de responsabilités, or à chaque opposition un peu forte il joue pour le moment la même stratégie : ce n’est pas moi c’est l’autre. Avec des RIC locaux demain, il racontera quoi ?
C’est une technique de politicien,que je n’arrive pas à bien comprendre.
Le RIC , devient une obligation chez les autres et totalement inapproprié
chez soi.C’est un peu comme la mixité sociale et culturelle dans les quartiers,
obligatoire pour les autres et impensable pour soi et sa famille …
Quel bonheur de pouvoir penser,qu’un jour le personnel politique arrivera
à mettre en pratique dans sa vie,ses propres discours qui le font élire …
Et ça vous étonne ? Le roi du faite ce que je dis pas ce que je fais, en faux démocrate qu’il est.