FIL INFO— Deuxième convention signée entre le bailleur social Actis et l’association Entraide Pierre Valdo. Après un conventionnement de gestion de l’Hôtel social Vercors en juin 2019, les deux partenaires se sont engagés dans la gestion du bâtiment Le Moulin de Canel.
Pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois, le bailleur social grenoblois Actis signe une convention de gestion de résidence avec l’association Entraide Pierre Valdo. En juin 2019, les deux partenaires signaient en effet une première convention pour la gestion de l’Hôtel social Vercors, rue du Vercors à Grenoble. Avant d’en signer une deuxième le mardi 20 août, cette fois pour la gestion de la résidence grenobloise Le Moulin de Canel, rue Denfert-Rochereau.
La vocation sociale et la gestion associative du Moulin de Canel ne sont pas nouvelles : l’immeuble était jusqu’ici géré par l’association Un toit pour tous, contrainte pour des raisons financières de renoncer à cette gestion. « Actis cherchait un organisme qui puisse proposer un projet pour cette résidence à Grenoble », écrit le bailleur social pour expliquer son choix de se tourner de nouveau vers Entraide Pierre Valdo.
Accueil et accompagnement des demandeurs d’asile
Depuis une quarantaine d’années, l’association d’inspiration protestante Entraide Pierre Valdo (anciennement Centre Pierre Valdo) œuvre à l’accueil et à l’accompagnement des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.
Elle gère à ce titre plusieurs centres d’accueil ainsi que des structures d’hébergement dans les départements de la Loire, de la Haute-Loire, du Rhône, de l’Ardèche et du Vaucluse.
« L’association s’attache (…) à l’intégration des réfugiés statutaires, l’accompagnement des personnes en cours de procédure de demande d’asile, l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de grande difficulté, ainsi que l’enfance et la jeunesse », souligne Actis. Qui rappelle que l’une de ses « missions essentielles » est le développement de « tout type d’habitat afin de répondre aux différents besoins des habitants et des territoires ».
Florent Mathieu