FOCUS - Les personnels des urgences hospitalières manifestaient, ce mardi 28 mai, devant le CHU Grenoble-Alpes pour dénoncer leurs conditions de travail. Un rassemblement de quelques minutes, qui fait suite au cri d'alarme lancé la semaine précédente par le Samu, dans un courrier à l'attention d'Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.
C'est par une météo fort capricieuse que s'est tenue, ce mardi 28 mai entre midi et midi cinq, la (brève) manifestation d'une partie du personnel hospitalier. En particulier, le Samu (service d'aide médicale d'urgence) et le service des Urgences devant le centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes (Chuga).
Plusieurs dizaines de personnes sont ainsi venues – presque au sens propre – contre vents et marées pour faire valoir leurs revendications quant à la situation au sein des structures d'urgence médicales.
Un débrayage une semaine après un courrier adressé à Agnès Buzyn
Cette action visait à témoigner de leur solidarité avec l'ensemble des professions du secteur médical. Une opération de « débrayage » (grève de courte durée), destinée à alerter l'opinion sur le quotidien éprouvant du secteur hospitalier. Celle-ci s'inscrivait dans le cadre d'un mouvement à la fois régional et national. Des actions semblables ont ainsi eu lieu à Voiron et à Vienne, d'ailleurs en grève.
Parmi les professions concernées, figurent les assistants de régulation médicale (ARM). Un barbarisme administratif typiquement français qui désigne simplement les urgentistes chargés de répondre lorsque vous composez le fameux « 15 » des Secours.
Ce sont donc ces ARM avec leurs collègues du Samu qui ont lancé ce « mouvement de débrayage ». Une semaine jour pour jour après un courrier adressé par leurs soins – sans mauvais jeu de mots – à Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la Santé.
"Une cadence effrénée, quasi surhumaine" au CHU Grenoble-Alpes
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