FOCUS – À quelques jours de la cinquième édition de la fête des Tuiles, deux Grenobloises portent plainte contre X avec constitution de partie civile pour favoritisme, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de fonds publics et abus de confiance après les marchés passés en 2015 et 2016 entre la Ville de Grenoble et l’association Fusées. Retour sur un dossier qui navigue, bon gré mal gré, entre Grenoble et Valence, sans pour l’heure d’épilogue judiciaire.
À quelques jours de la cinquième édition de la Fête des Tuiles, on est toujours sans réelle nouvelle (judiciaire) des marchés passés lors des deux premières éditions de cette grande kermesse populaire organisée depuis 2015 par la ville de Grenoble.
En mars 2018, une enquête préliminaire avait été ouverte pour être confiée au parquet de Valence où l’affaire a été dépaysée. En question, des soupçons de favoritisme dans l’attribution à l’association Fusées des marchés des éditions 2015 et 2016 de la Fête des Tuiles. Une enquête ouverte après signalement de la chambre régionale des comptes, vraisemblablement suite au classement sans suite de plusieurs plaintes.
L’enquête préliminaire se poursuit, a confirmé début mai à Place Gre’net le procureur de la République de Valence Alex Perrin. Pour l’heure, aucun juge d’instruction n’a été saisi et donc aucune information judiciaire ouverte.
Objectif de la constitution de partie civile : obtenir la nomination d’un juge d’instruction
Le traitement du dossier va-t-il s’accélérer ? Deux Grenobloises, Mmes Azzaro et Coustans, ont ce 28 mai, via leur avocat Me Boulloud, porté plainte contre X avec constitution de partie civile pour favoritisme, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de fonds publics et abus de confiance.
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