FOCUS - La Métropole a hérité, au titre des transferts de compétences de ses 49 communes membres ou du Département, de la gestion de plus de 1 600 ouvrages d'art. Suite à un recensement, nombre d'entre eux ont révélé un état « préoccupant voire dangereux » pour les usagers. Ce qui a incité la Métro à investir près de 2,6 millions d'euros pour leurs surveillance et entretien et 20 autres pour intervenir sur ceux en péril.
« On a toujours eu besoin de ponts pour traverser les rivières ou de murs de soutènements pour contenir des collines. Ces ouvrages d'art ancestraux, essentiels pour les populations, s'usent, au risque parfois de courir à la catastrophe », rappelle Christophe Ferrari, le président de la Métropole
Ce dernier présentait, le 30 avril dernier, les actions de la Métro pour la rénovation et la sécurisation des quelque 1 600 ouvrages d'art situés sur son territoire. Des ponts, passerelles ou murs de soutènement transférés des 49 communes membres vers la Métropole en 2015, puis du Département en 2017. Soit 150 000 m2 de tabliers de ponts et 150 000 m2 de soutènements. Le tout pour une valeur patrimoniale de plus de 700 millions d'euros.
Une soixantaine d'ouvrages d'art identifiés comme « dégradés » ou « en péril »
La Métropole n'a pas attendu pour mener, depuis deux ans, de nombreux chantiers de reconstruction et de renforcement. Cependant, un récent recensement effectué par ses services a conduit à un dur constat. « De nombreux ouvrages d'art sont dans un état préoccupant, voire dangereux pour les usagers », indique ainsi la Métro.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 75 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous