EN BREF – Fin du suspense : les Brûleurs de Loups ont battu 2 – 1 les Dragons de Rouen en Normandie, ce mardi 9 avril, lors du septième match décisif de la finale de la Ligue Magnus de hockey sur glace. Les Grenoblois sont ainsi sacrés champions de France, dix ans après leur dernier titre national !
Cette saison 2018 – 2019 semblait être la bonne pour les Brûleurs de Loups. Qualifiés sans trembler pour la finale du championnat de France, après avoir écarté Nice en quarts de finale et Amiens en demi-finales quatre victoires à zéro, les hockeyeurs grenoblois retrouvaient sur leur route les Dragons de Rouen. Des Normands qui les avaient battus en demi-finale en 2017 et en finale l’an dernier. À égalité trois victoires partout dans cette finale, les deux équipes ont disputé, ce mardi 9 avril, un septième match décisif pour l’attribution du titre de champion.
Sur la glace des Rouennais, les Brûleurs de Loups l’ont emporté 2 – 1. Cela faisait dix ans qu’ils n’avaient plus soulevé la Coupe Magnus. Lors de la saison 2008 – 2009, ils avaient réussi un quadruplé historique : victoires dans le Match des champions, en Coupes de France et de la Ligue et donc en Ligue Magnus, le championnat. Ils décrochent ainsi leur septième Coupe Magnus de leur histoire.
Menés trois victoires à deux
Les Grenoblois avaient débuté idéalement cette finale 2019. Lors des deux premiers matchs sur la glace des Rouennais, vendredi 29 et samedi 30 mars, les Brûleurs de Loups l’avaient emporté à chaque fois sur le score de 3 – 2. Ils se présentaient donc en position de force mardi 2 et mercredi 3 avril à la patinoire Polesud. Deux nouveaux succès et ils étaient sacrés champions de France.
Seulement voilà, l’indiscipline, qui ne les avait pas empêchés de gagner en Normandie, et un gardien en état de grâce, Matija Pintaric, ont permis aux Dragons de se relancer avec des succès 2 – 1 puis 1 – 0. Les deux équipes à égalité deux victoires partout, le cinquième match à Rouen, le 5 avril, s’annonçait capital. Au terme d’une rencontre à couper le souffle, les Normands se sont imposés aux tirs au but.
Les Grenoblois étaient au pied du mur dimanche 7 avril à Polesud. Pour la troisième fois d’affilée, leur patinoire affichait complet avec 4 200 spectateurs présents. Mais contrairement à leurs deux précédentes sorties à domicile, les Brûleurs de Loups ont cette fois-ci triomphé, qui plus est sans trembler, 4 – 1.
Des Grenoblois renversants
Ce mardi 9 avril, cette finale à suspense a donc connu son épilogue. La première équipe qui marquait avait de bonnes chances de soulever la coupe. Sur les six premières rencontres, la victoire était en effet revenue à celle qui avait trouvé la faille en premier. Cette statistique a finalement été démentie lors du dernier match.
Mieux entrés dans la partie, les Rouennais ont en effet ouvert le score dans le premier tiers-temps par leur défenseur canadien Mathieu Brodeur (1−0, 12e). Dominateurs en fin de tiers et surtout en seconde période, les Grenoblois n’ont pas réussi à tromper la vigilance du gardien Pintaric. Rouen se rapprochait d’un seizième titre national. Il restait vingt minutes à Grenoble pour au moins revenir à hauteur.
Les Brûleurs de Loups ont su profiter d’une supériorité numérique de quatre minutes en début de période pour y parvenir. C’est Christophe Tartari qui a égalisé (1−1, 43e). Et à moins de six minutes de la fin, Damien Fleury a finalement offert le titre à Grenoble (2−1, 54e) ! Au terme d’une finale magnifique et d’un scénario fou lors de ce dernier match, où ils ont été capables de renverser la tendance, les Grenoblois peuvent savourer ce sacre remporté au forceps.
Laurent Genin