DÉCRYPTAGE - Les renflouements successifs de la société Alpexpo coûtent non seulement cher à la Ville de Grenoble mais sont éminemment critiquables. C'est le constat dressé par la chambre régionale des comptes dans son audit des comptes de la Ville. Manque de transparence, facilités de paiement ou encore aides économiques jugées parfois irrégulières vont-elles permettre à la société, aujourd'hui détenue à cent pour cent par des fonds publics, de sortir la tête de l'eau ?
La gestion d'Alpexpo, c'est l'histoire d'une fuite en avant. Où avance sur compte courant et recapitalisations successives d'argent public n'ont jusqu'en 2017 jamais permis à la société de sortir la tête de l'eau. Va-t-elle (enfin) voir le bout du tunnel ?
Dans sa réponse au rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la Ville de Grenoble durant la période 2011-2016, le maire l'assure : « La Ville a pris les mesures pour rétablir une gestion saine à l'établissement et son retour à l'équilibre financier. »
2016 s'est avérée bénéficiaire, même si l'exercice a pu compter sur une rentrée d'argent salvatrice, avec le remboursement à hauteur de 1,8 million d'euros d'un trop-payé de taxes foncières, comme nous l'écrivions en novembre 2017. Et s'il a pu aussi compter sur la tenue de Mountain Planet, salon qui avait en 2016 réalisé 1,28 million d'euros de bénéfices, un petit record à Grenoble.
Alpexpo bénéficiaire une année sur deux, grâce à Mountain Planet ?
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