FIL INFO – Une délégation grenobloise a été reçue ce mercredi 11 juillet à l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Plusieurs élus de l’agglomération ont présenté à cette occasion les projets de renouvellement urbain, en présence du préfet de l’Isère et de représentants de bailleurs sociaux.
« Notre délégation était venue en nombre, souligne Renzo Sulli, maire d’Échirolles. La présence du préfet, notamment, a permis de montrer l’importance du dossier que nous portions. »
Ils étaient effectivement nombreux, ce mercredi 11 juillet, à s’être déplacés à l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru), à Paris : préfet de l’Isère, président de la Métro, maires de Grenoble, Échirolles et Saint-Martin‑d’Hères, bailleurs sociaux… Tous avaient la même mission : présenter les projets urbains des quartiers des Villeneuve de Grenoble et Échirolles, de Mistral à Grenoble et de Renaudie-Champberton de Saint-Martin‑d’Hères. Un total d’investissements représentant 455 millions d’euros.
Convaincre l’Anru de « mobiliser d’importantes aides »
Les collectivités devraient participer à hauteur de 130 millions d’euros et les bailleurs sociaux Actis et SDH de 61 millions d’euros. L’objectif de la délégation iséroise ? Convaincre l’Anru de « mobiliser d’importantes aides ».
Les conclusions du comité d’engagement devraient être connues au cours de l’été. Les projets pourraient ainsi entrer dans une nouvelle phase en septembre et la signature d’une convention avec l’Anru intervenir avant la fin de l’année.
« Nous sommes plutôt confiants, assure Renzo Sulli. Mais nous devons quand même attendre cette décision avant de nous réjouir. » Pour la ville d’Échirolles, ces projets représentent une centaine de millions d’euros. « Nous prévoyons la démolition de 190 logements dans les quartiers du Gâtinais et des Essarts », précise le maire.
Démolitions, réhabilitations… et oppositions
À Grenoble, la rénovation du 10 galerie de l’Arlequin et, surtout, la démolition du 20 sont particulièrement contestées. Ce lundi 9 juillet, le Collectif contre les démolitions imposées s’était donné rendez-vous sur les marches de l’hôtel de ville, avant la tenue du conseil municipal.
Le mot d’ordre restait le même : « On continue la lutte ! Quelle que soit ce qui sera dit mercredi. »
La semaine précédente, ces habitants soutenus par l’association Droit au logement (Dal) 38, avaient déposé un recours contentieux au tribunal administratif demandant l’annulation d’une délibération de la Métro approuvant le bilan de la concertation.
FE