FIL INFO – Le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes (RCGE) de Grenoble dénonce dans un communiqué l’opération d’évacuation du site de Notre-Dame-des-Landes. Et plaide pour la signature de conventions d’occupation afin de favoriser le développement de modèles agricoles alternatifs.
Pour le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes (RCGE) de Grenoble, l’opération d’évacuation de Notre-Dame-des-Landes est « le théâtre de scènes de violences indignes d’un pays démocratique ». Dans un communiqué, le groupe majoritaire de la Ville de Grenoble appelle à la reprise du dialogue.
« Il est possible de trouver une solution pacifique permettant la sauvegarde, à Notre-Dame-des-Landes, d’un modèle agricole et sociétal d’avenir au profit de l’intérêt général », écrivent les élus. Pour les écologistes de Grenoble, Notre-Dame-des-Landes constitue en effet un « lieu d’expérimentations de la transition vers des modes de production et de distribution respectueux des territoires et des personnes. »
Le groupe écologiste plaide pour des conventions d’occupation
Les élus de Grenoble regrettent donc « la disproportion de la violence physique et morale [des] opérations », et citent les destructions de différentes exploitations du site telles que la Ferme des 100 noms, la Chèvrerie ou le Lama fâché, jugées hautement symboliques. À cette heure, une trentaine de “squats” auraient été évacués par les forces de l’ordre.
Expliquant répondre à l’appel de l’Acipa et du Cedpa*, le groupe RCGE de Grenoble plaide pour l’arrêt des opérations policières, et « l’élaboration de conventions d’occupation des terres, individuelles et collectives ». Avec pour objectif de permettre la sauvegarde « d’un modèle agricole et sociétal d’avenir au profit de l’intérêt général ».
FM
* Respectivement, l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le Collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.