FIL INFO – La cam­pagne de pré­ven­tion du can­cer colo­rec­tal Mars bleu revient en Isère. En par­te­na­riat avec l’ODLC (Office de lutte contre le can­cer), le CHU Grenoble Alpes orga­nise une jour­née de sen­si­bi­li­sa­tion jeudi 1^er mars. Le 6 mars, ce sera au tour de la Clinique mutua­liste de pro­po­ser un temps d’é­change et des animations.

Comme tous les ans, le mois de mars s’ac­com­pagne de la cam­pagne de sen­si­bi­li­sa­tion et de pré­ven­tion du can­cer colo­rec­tal Mars bleu. En Isère, c’est l’ODLC (Office de lutte contre le can­cer) qui la coor­donne, accom­pa­gnée de nom­breux par­te­naires ins­ti­tu­tion­nels et du monde de la santé.

Un « mur gon­flable polypes » pédagogique

À cette occa­sion, le Centre hos­pi­ta­lier uni­ver­si­taire Grenoble Alpes (Chuga) orga­nise une jour­née d’in­for­ma­tion et de pré­ven­tion autour du can­cer colo­rec­tal, jeudi 1^er mars dans le Hall Vercors de l’hô­pi­tal Michallon. Des gas­tro-enté­ro­logues seront pré­sents pour sen­si­bi­li­ser le public à l’im­por­tance de pro­cé­der au dépis­tage de cette maladie.

Au pro­gramme de la jour­née : des échanges avec les pro­fes­sion­nels de santé, mais aussi des stands d’in­for­ma­tion et la pos­si­bi­lité d’ob­te­nir un kit de dépis­tage. Auxquels s’a­joutent encore une expo­si­tion de l’ODLC, une ani­ma­tion « vélo à smoo­thies » ou encore l’ins­tal­la­tion d’un « mur gon­flable polypes », struc­ture péda­go­gique repré­sen­tant le colon.

Le second can­cer le plus meur­trier en France

L’hôpital Michallon n’est pas le seul éta­blis­se­ment à s’en­ga­ger dans le cadre de Mars bleu. La Clinique mutua­liste de Grenoble orga­ni­sera à son tour une jour­née de sen­si­bi­li­sa­tion le mardi 6 mars. Là encore, le public pourra retrou­ver des stands et des ani­ma­tions, et échan­ger avec des méde­cins gastro-entérologues.

Présentation du kit de dépis­tage du can­cer colo­rec­tal par l’é­quipe de l’ODLC (2017) © Florent Mathieu – Place Gre’net

Hommes et femmes de 50 à 74 ans reçoivent tous les deux ans une invite à pra­ti­quer le test de dépis­tage. Un test réa­li­sable chez soi, qui consiste en un pré­lè­ve­ment de selles envoyé à un labo­ra­toire. Objectif ? Repérer les polypes le plus tôt pos­sible pour empê­cher leur déve­lop­pe­ment en can­cer. À ce jour, le can­cer colo­rec­tal est le second plus fré­quent et plus meur­trier en France.

FM