REPORTAGE VIDÉO – La biennale Arts Sciences Experimenta se tient du 1er au 10 février à Grenoble. Organisée par le théâtre l’Hexagone et l’Atelier Arts sciences, elle propose un forum, un salon et des spectacles qui lient les domaines artistiques et scientifiques. Focus sur Digital Vaudou et Some use for your broken clay pot. Deux spectacles très différents tant sur la forme que sur le fond.
Du 1er au 10 février, onze salles réparties sur l’ensemble du territoire de la métropole accueillent douze spectacles dans le cadre de la biennale Experimenta. Les artistes y font se rencontrer l’art et les sciences, chacun à sa manière.
Mêler les danses traditionnelles vaudous d’Afrique de l’Ouest et la technologie, c’est le projet porté par Nicolas Ticot avec Digital Vaudou.
Rencontre entre le numérique et les traditions
Le danseur et chorégraphe Vincent Harisdo livre une performance dans un cercle constitué de deux voilages sur lesquelles sont projetées des images conçues spécialement pour la pièce. La rencontre entre le numérique et ces traditions offre un spectacle saisissant et envoûtant. Après cette première à Experimenta, la pièce part en tournée à l’étranger.
Sciences dures… et sociales
Si, intuitivement, le mot “sciences” évoque la technologie et les sciences dures, dans le cadre d’Experimenta, il s’agit aussi des sciences sociales, comme l’illustre le spectacle Some use for your broken clay pot.
Le metteur en scène et acteur Christophe Meierhans présente une nouvelle constitution fictive dans cette pièce interactive. Une constitution alternative, composée de 350 articles élaborés avec des universitaires et disponibles dans cinq langues.
Armé d’un rétroprojecteur et de ses diapositives, il expose sans faillir, pendant près de deux heures, ce projet démocratique sous la forme d’une discussion avec le public, jamais à court de questions.
Texte et vidéos : Clémentine Robert