EN BREF - Si Patrick Lévy postule sans concurrent à la présidence de l'Université Grenoble Alpes, Lise Dumasy n'est pas seule à briguer la tête de la Communauté université Grenoble Alpes. En lice également, Bernard Alain Augier. Ce doctorant, qui fait sa thèse sur la transparence financière dans la gouvernance, entend être le grain de sable dans des élections aux résultats courus d'avance.
Changement de postes en vue sur le campus. Le 11 janvier prochain, Lise Dumasy, la présidente de l'Université Grenoble Alpes (UGA) devrait, sans surprise, être élue à la tête de la Communauté université Grenoble Alpes (Comue), en remplacement de Patrick Lévy.
Et vice-versa. Patrick Lévy, président de la Comue, devrait donc hériter du siège de Lise Dumasy. L'échange de postes avait fait l'objet d'un accord moral dès 2015, Lise Dumasy (présidente de l'université Stendhal-lettres avant la fusion) et Patrick Lévy (ex-président de l'université Joseph-Fourier-sciences) ayant alors convenu de permuter à mi-parcours. Officiellement au nom d'un « équilibre entre les différentes disciplines issues de chacune des universités préexistantes ».
Une élection jouée d'avance ?
L'élection de Patrick Lévy à la tête de l'UGA et de Lise Dumasy à la tête de la Comue le 11 janvier est donc courue d'avance, aidée en cela par un mode de scrutin – uninominal majoritaire à deux tours * – qui assure une certaine primauté à l'équipe en place. Si la loi LRU a consacré l'autonomie des universités, elle a aussi renforcé les pouvoirs du conseil d'administration.
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