FOCUS – La mise en œuvre de la dépénalisation du stationnement payant figurait parmi les délibérations à l’ordre du jour du conseil municipal de Grenoble de ce lundi 6 novembre. Ce qui va changer ? À compter du 1er janvier 2018, les resquilleurs qui jusqu’alors devaient s’acquitter d’une amende pénale de 17 euros devront désormais régler à la collectivité un forfait de post-stationnement (FPS) de 35 euros.
Il arrive à beaucoup d’automobilistes de voir fleurir sur leur pare-brise la très impopulaire contravention d’un montant de 17 euros, sanctionnant le dépassement de leur temps de stationnement. Qu’il soit dû à l’inattention, au manque de temps, à l’impossibilité de régler le parcmètre voire à la simple resquille, il va falloir que les contrevenants réfléchissent à deux fois avant de jouer la montre face à l’horodateur.
En effet, à partir du 1er janvier 2018, la note sera beaucoup plus salée pour eux à Grenoble car ils devront non plus s’acquitter d’une amende pénale de 17 euros mais d’un forfait post-stationnement (FPS) – payable ultérieurement – d’un montant de 35 euros. Une pirouette sémantique ? Oui et non, selon le côté duquel on se place. Que ce soit une amende pénale ou un forfait, pour le contrevenant grenoblois une chose est sûre : il lui faudra toujours payer et, en l’occurrence et a minima, deux fois plus !
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