L’amphithéâtre Wilfrid Kilian ouvrira ses portes aux chercheurs, enseignants et étudiants de l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre), ce lundi 23 octobre. Un édifice flambant neuf qui, situé au cœur du domaine universitaire de Saint-Martin‑d’Hères, mettra à l’honneur de nombreux évènements autour de la géologie, de la géophysique ou encore de la géochimie.
Consacré aux études dans le domaine des sciences de la terre, ce « nouveau lieu d’échanges et de rencontres scientifiques » ne pouvait que rendre hommage à Wilfrid Kilian (1862−1925), « l’une des figures emblématiques de la géologie et de l’université de Grenoble », précise l’Université Grenoble-Alpes (UGA) dans un communiqué de presse annonçant l’imminente inauguration de ce moderne bâtiment.
Sa vocation ? Accueillir les nombreux évènements académiques que l’ISTerre organise depuis désormais près de dix ans.
À savoir, une large gamme de séminaires, soutenances de thèse, congrès, écoles thématiques et visites de partenaires.
D’une capacité de cent vingt places, l’amphithéâtre participera ainsi au rayonnement à l’international de ce laboratoire multidisciplinaire.
L’ISTerre est en effet une unité mixte de recherche qui, créée en 2011, regroupe l’ensemble des chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels en géologie, géophysique et géochimie de l’Université Grenoble-Alpes.
Un amphithéâtre fonctionnel et « rayonnant » pour l’ISTerre
Au-delà de sa fonctionnalité polyvalente, l’amphithéâtre Wilfrid Kilian se démarque des anciens édifices de l’Institut des sciences de la Terre par sa qualité esthétique. « Le projet architectural se compose d’un seul volume lisse et traduit l’idée d’un cristal posé dans un écrin de verdure », souligne l’UGA. Et d’ajouter : « Le travail de composition des sept façades du nouveau bâtiment participe à son intégration urbaine et paysagère et lui assure une identité propre et rayonnante au sein du campus universitaire. »
Débuté en novembre 2016, le chantier s’est terminé à la fin de l’été. Financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Grenoble-Alpes Métropole dans le cadre de l’Opération campus “Climat-Planète”, ce projet a coûté environ 1,2 million d’euros au total.
GC