Renzo Sulli, Éric Piolle et David Queiros, respectivement maires des villes d’Échirolles, de Grenoble et de Saint-Martin‑d’Hères souhaitent que soit expérimentée une « police de sécurité du quotidien » sur leurs territoires. Les édiles demandent également plus de moyens pour assurer la sécurité des populations.
C’est par un communiqué commun, en date du 3 octobre, qu’Éric Piolle, maire de Grenoble, Renzo Sulli, maire d’Échirolles ainsi que David Queiros, premier magistrat de Saint-Martin-d’Hères déclarent être « ensemble et déterminés face aux violences ». Les trois édiles demandent à Gérard Colomb, le ministre de l’Intérieur, que soit expérimentée une « police de sécurité du quotidien » intercommunale, et sollicitent auprès du gouvernement plus de moyens humains, financiers et matériels.
La nécessité de réponses publiques à l’échelle de l’agglomération
« Notre agglomération est située au carrefour des routes européennes des trafics de toute nature. Cette réalité provoque des phénomènes de violence majeurs dans les communes de l’agglomération, comme Échirolles, Saint-Martin‑d’Hères et Grenoble », exposent les maires des trois plus grosses communes de l’agglomération. Qui n’en peuvent plus des incivilités et autres actes de violences sur leurs communes.
Les trois édiles estiment en conséquence que les réponses publiques doivent être coordonnées et menées à l’échelle de l’agglomération.
Tout en tenant compte des particularités locales « parce que les incivilités et les actes de violence ne s’arrêtent pas aux frontières communales », soulignent-ils.
« Nous, maires d’Échirolles, de Grenoble et de Saint-Martin‑d’Hères, avons demandé à Gérard Colomb, ministre de l’Intérieur et ministre d’État, d’expérimenter dans les meilleurs délais la “police de sécurité du quotidien” sur nos trois communes », déclarent les trois élus. Ces derniers considérant qu’elle pourra être déterminante contre les incivilités au quotidien.
De nouvelles stratégies face à la grande délinquance
Mais leur requête ne s’arrête pas là. Il faut aussi que les moyens suivent. « Nous demandons également au gouvernement que la police judiciaire et le parquet bénéficient enfin des moyens humains matériels et financiers nécessaires à la bonne marche de leurs enquêtes », précise encore leur communiqué commun. Sans quoi « la sécurité des habitants ne pourra[it] être pleinement assurée », s’alarment les premiers magistrats.
Assurant que leurs communes respectives sont mobilisées contre la violence et les incivilités subies par la population, les élus réclament à cor et à cri « de nouvelles stratégies face à la grande délinquance et des moyens humains nécessaires pour y faire face ».
JK