Le ministère de la Culture a attribué à la ville de Grenoble le label Ville et pays d’art et d’histoire (VPAH). Il porte ainsi à 21 le nombre de territoires « attachés à la valorisation et à l’animation de l’architecture et du patrimoine » labellisés en Auvergne-Rhône-Alpes, aux côtés de Vienne ou encore du Pays voironnais.
L’obtention du label Ville et pays d’art et d’histoire n’est toutefois pas une surprise : le maire de Grenoble Éric Piolle ne cachait d’ailleurs pas sa confiance au sortir de la soutenance de la Ville, le 22 juin dernier.
L’Association nationale des Villes et pays d’art et d’histoire, renommée Sites et cités remarquables de France, avait de son côté rendu un avis favorable, saluant notamment « l’approche transversale portée par Grenoble, associant transformation sociale, démocratique et environnementale ».
« Une appropriation nouvelle de ce territoire de contrastes »
La municipalité de Grenoble rappelle que l’obtention du label VPAH est le résultat d’un travail collectif, associant le Conseil départemental de l’Isère et l’office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole. Mais veut surtout y voir « l’amorce d’une appropriation nouvelle de ce territoire de contrastes par ses habitants, ses décideurs et ses forces vives, autant que par ses visiteurs ».
Enjeu du projet lié au label : « renouveler le regard », « susciter l’attachement des habitants à leur ville et son patrimoine » et « participer à l’écriture d’un récit partagé à l’échelle du territoire métropolitain ». Le label VPAH s’accompagne d’une convention renouvelable tous les dix ans, comportant une aide financière sur les cinq premières années.