EN BREF - Va-t-on enfin connaître le budget global de la biennale des villes en transition qui s'est tenue à Grenoble du 9 au 12 mars dernier ? Combien a-t-elle coûté ? Qui l'a financée ? A qui a-t-elle profité ? En mars, nous avions en vain posé ces questions à la municipalité*. Ce lundi 26 juin, une note de synthèse – que Place Gre'net s'est procuré – sera glissée dans l’ordre du jour du conseil municipal. L'occasion de jouer la transparence. Enfin, pas complètement…
La Ville l’avait annoncé : en même temps qu’elle dresserait le bilan de sa première biennale des villes en transition, elle ferait (toute) la lumière sur son budget. On saura donc tout. Combien la manifestation – qui a vu la venue de Nicolas Hulot et Laurence Tubiana en même temps qu’elle était soutenue par Rob Hopkins – a coûté. À combien les recettes se sont montées, etc.
Cartes sur table ? Les élus de Grenoble devraient en avoir la primeur lundi : la biennale est en effet à l’ordre du jour du conseil municipal au travers d’une note de synthèse rédigée pour l’occasion. À défaut de vote en amont de l'événement, faut-il y voir (un peu) plus de transparence trois mois après la tenue de cette grand messe écologique ?
Dans la note de synthèse que nous nous sommes procurés, cela ne saute pas aux yeux. Certes, la Ville y présente le coût global de la biennale : non pas 220 000 euros, comme initialement escompté, mais 267 000 euros. Elle y dresse le bilan de la fréquentation aussi : 5 000 visiteurs. Ce n’est pas énorme, mais ce n’est pas non plus une surprise. Parler du développement durable et y réfléchir a rarement passionné les foules.
167 000 euros financés par des partenaires institutionnels et privés
Dans un louable souci de précision, la note détaille même le montant des conventions signées avec chacun des partenaires institutionnels et privés pour financer cette première édition.
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