Depuis samedi 6 mai, un message circule par SMS dans l’agglomération grenobloise et sur les réseaux sociaux pour inviter à un rassemblement contestataire au soir de ce dimanche 7 mai, jour du second tour de l’élection présidentielle.
« Demain dimanche 7 mai, deuxième tour social et populaire : rdv à partir de 19 heures place Verdun contre la haine et la finance et pour porter collectivement d’ores et déjà dans l’espace public nos valeurs et revendications de résistance, de solidarité et de justice sociale. Faites tourner par SMS, les médias le feront pas à notre place ! » (sic) Voilà le type de messages qui tournent sur l’agglomération grenobloise juste avant l’issue du second tour de l’élection présidentielle.
Ultra-libéralisme ou « fascisme à peine déguisé »
« En cette période, où nous citoyen-ne‑s, avons le choix entre l’ultra-libéralisme et un fascisme à peine déguisé, il est important de montrer au vainqueur de l’élection qu’il (ou peut-être elle…) devra compter sur une forte mobilisation populaire », précisent les organisateurs sur Facebook, parmi lesquels Solidaires Isère et les Jeunes communistes de l’Isère.
« Nous étions des centaines de milliers dans les rues au printemps dernier contre la loi El Khomri, nous serons encore plus nombreux-se‑s dans les rues à combattre la politique de celui ou celle qui l’emportera au soir du 7 mai. » Et les militants d’appeler à faire de ce 7 mai au soir, « un premier grand rassemblement, populaire et combatif ».
« Il est temps de (re)tourner dans la rue »
Cet appel est également relayé par le site participatif contestataire Indymedia Grenoble. « Pendant que le cirque présidentiel fait son show à la télé, retrouvons-nous dans la rue pour faire quelque chose de concret, se parler, échanger, manifester, et peut-être construire des liens, imaginer des pratiques qui ont plus à voir avec le fait politique que cette mascarade des pantins président·e·s. »
« Pour toutes celles et ceux qui ont la rage face à l’inéluctabilité proclamée des élections et des institutions qu’elles légitimisent, il est temps de (re)tourner dans la rue », y est-il encore expliqué.
MB