REPORTAGE – Le premier Hero Festival de Grenoble se déroule à Alpexpo les samedi 6 et dimanche 7 mai 2017. Des stands et des animations où se mélangent tous les imaginaires et toutes les cultures. Et l’occasion de croiser, dans les allées, des cosplayeurs talentueux réunis autour d’une passion commune.
« No more heroes any more » (« il n’y a plus de héros ») chantaient les Stranglers en 1977. Grosse erreur, comme l’illustre la première édition du Hero Festival de Grenoble. Romans, comics, mangas, cinéma, jeu vidéo… Les fictions d’hier comme aujourd’hui offrent à l’imaginaire une surabondance de héros, avec leurs costumes, leurs personnalités, leurs pouvoirs et leurs faiblesses.
C’est à cet imaginaire disparate mais collectif que se consacre le Hero Festival. Né à Marseille en 2014, le concept s’exporte aujourd’hui à Grenoble. L’espace d’Alpexpo est ainsi occupé les samedi 6 et dimanche 7 mai par des stands, des animations, des espaces de jeux ou de rencontre autour des nombreuses icônes de la culture pop.
« L’idée, c’est vraiment de créer un rendez-vous récurrent et de proposer aux Alpins de venir rencontrer leurs héros ici, à Alpexpo. Nous sommes sur 10 000 mètres carrés mais le hall en fait 32 000 : nous avons vraiment la place de grandir ! », note Annabelle Fouques, créatrice du Hero Festival et commissaire générale de l’événement.
Un salon dédié aux héros… et aux cosplayeurs
Le salon se présente comme un rendez-vous de toutes les cultures, où le kawaii cohabite avec le steampunk, où des démonstrations d’aïkido jouxtent un espace retrogaming. Et où le public fait la queue pour obtenir des signatures de youtubeurs populaires, en attendant de rencontrer dimanche une actrice vedette de la série Game Of Thrones.
Mais le cœur d’un tel événement repose autant dans les stands et les animations… que dans la passion de ses visiteurs. Les adeptes du Cosplay s’y donnent rendez-vous, costumés – ne dites surtout pas “déguisés” — aux couleurs de leurs héros favoris. L’occasion de croiser des Harley Quinn, des uniformes de l’école de Poudlard, ou encore une ribambelle de Pikachu.
« Il faut que les visiteurs viennent costumés ! s’enthousiasme Annabelle Fouques. La vitrine est pour eux, pour qu’ils puissent défiler sur scène, partager leur passion dans un lieu dédié à cela, où l’on n’est pas lié aux normes que l’on aura ailleurs. » Retour en images sur un monde décalé, surréaliste, sexy… et bien souvent poétique.
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