Le comité directeur de la Fédération française de rugby a dévoilé, vendredi 17 mars, les 12 sites retenus pour la Coupe du monde de rugby 2023 si la France en obtient l’organisation. Candidat, le stade des Alpes n’a pas été choisi pour ce Mondial 2023.
C’est sans aucun doute une grosse déception pour la Métropole qui a porté le dossier de candidature du stade des Alpes. Ça l’est tout autant pour les amateurs de rugby.
En février dernier, Fabrice Hugelé, 3e vice président de la Métropole chargé de l’économie, du tourisme et de l’attractivité du territoire, nous avait présenté les atouts de cette candidature en prévision du Mondial 2023. Visiblement, cela n’aura pas suffi.
Le nombre de places du stade des Alpes a sans doute joué
Le stade des Alpes paie son nombre de places (20 000) moins important que ses concurrents. Le dernier site retenu, le Stadium de Toulouse, dispose ainsi de 33 000 places. Or la Fédération française de rugby, dans son ambition « de déposer le meilleur dossier pour la Coupe du monde 2023 », s’est basée sur quatre grands critères pour faire son choix. Dont « la plus grande capacité de spectateurs potentiels (grand public et hospitalités) ».
Les autres critères de sélection étaient de disposer de « la plus grande capacité hôtelière », d’avoir « des stades de très haut niveau répondant aux standards des plus grands événements internationaux ». Et enfin que « les villes-hôtes [soient] mobilisées et expertes dans l’accueil des événements internationaux ».
Grenoble et la Métropole pourront peut-être se consoler en obtenant des matches du Mondial de football féminin en 2019. Là aussi, le stade des Alpes est en lice, et semble bien placé pour accueillir des rencontres.
LG