Comment financer le coût d’une classe verte Montagne et musique à Autrans ? Faute de subvention, les deux maîtresses des classes de CM1 et de CM2 de l’école spécialisée Paul Bert de Grenoble ont eu l’idée de faire appel au financement participatif. Un projet porté sur la plateforme de crowdfunding Kocoriko.
La classe verte option “musique et sport” doit se dérouler à Autrans du 29 mai au 2 juin. « Cette semaine dans le massif du Vercors devrait être pour les élèves l’occasion de découvrir la faune et la flore qui les entourent et les activités liées à la moyenne montagne – la spéléologie, l’escalade, les balades – et d’approfondir la pratique musicale commencée à l’école », expliquent les porteurs de projets.
Récolter les 5 000 euros manquants
Malgré la proximité d’Autrans avec Grenoble et le dévouement de deux parents qui ont accepté de tenir bénévolement le rôle d’accompagnateur, les dépenses pour cette classe verte devraient s’élever à près de 19 000 euros. Après avoir organisé une cagnotte et vendu des dindes et des sapins de Noël durant les fêtes, ce sont au final 5 000 euros qui manquent pour que le projet devienne réalité.
Les maîtresses, Véronique Marion et Magalie Pernot, et leurs élèves comptent donc sur le financement participatif pour combler la somme manquante. En contrepartie, les donateurs recevront des remerciements par photo, courriel ou carte postale, et les plus généreux seront invités à venir passer une demi-journée en classe avec les enfants.
Enregistrement d’une chanson coécrite avec le chanteur de Sinsemilia
Pour porter ce projet, l’école peut compter sur le soutien de Riké, chanteur du groupe Sinsemilia. Parent d’élève lui-même, il a ainsi participé à l’écriture d’une chanson qui sera enregistrée par les enfants le mercredi 15 février. Le tout en présence de journalistes et avec l’aide de DVD entreprise et de PianoTech. La vidéo sera par la suite mise en ligne sur le site de financement participatif.
« Pour plus de la moitié [des élèves], ce sera la première fois qu’ils partiront loin de chez eux », veulent faire savoir les deux enseignantes, qui mettent en avant tous les enseignements humains à tirer d’une telle expérience. Et espèrent bien voir leur projet de financement aboutir pour que « ce voyage scolaire leur laisse de merveilleux souvenirs tous ensemble ».