Les services de la préfecture ont confirmé, ce samedi 22 octobre, que des migrants issus de la “jungle de Calais” – en passe d’être démantelée – seraient accueillis dans le département de l’Isère.
« L’Isère avait initialement été identifiée pour accueillir 250 migrants. En tenant compte des derniers recensements de la lande, ce sont finalement 100 migrants qui vont arriver dans le département de manière progressive durant la semaine », est-il ainsi indiqué dans un communiqué.
La préfecture ne détaille toutefois pas la répartition des 100 personnes accueillies au sein du département, mentionnant les communes de Saint-Martin-d’Hères, de Saint-Hilaire-du-Rosier et de Pont-de-Claix sans avancer de chiffres précis.
Cet accueil se fait dans le cadre de Centres d’accueil et d’orientation (CAO), permettant le traitement du cas de chaque personne de manière individuelle, notamment sur l’obtention ou non du statut de demandeur d’asile. Une « mise à l’abri temporaire », notent encore les services de l’État, évoquant une durée pouvant aller d’un à trois mois.
Appel au calme et au discernement
« Il est important que chacun fasse preuve de discernement, pour que les migrants puissent être accueillis dans le calme par les professionnels en charge des CAO », conclut la préfecture.
La perspective de l’arrivée de “migrants de Calais” dans certaines communes a en effet provoqué de très virulentes oppositions. À Saint-Hilaire-du-Rosier, des coups de feu ont même été tirés sur le futur site d’accueil.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez s’était pour sa part engagé à soutenir les maires refusant de participer à l’accueil, n’hésitant pas à les qualifier de « résistants ».