DÉCRYPTAGE – Le street art bénéficie d’une aura plus que favorable auprès de la municipalité grenobloise. Qui reconduit et augmente sa subvention au Grenoble Street Art Fest, dont la deuxième édition se tiendra du 8 au 26 juin dans différents quartiers de l’agglomération. Pourquoi un tel engouement ? Éléments de réponse.
Grenoble est-elle reconnue mondialement en matière de street art ? Verdict de Jérôme Catz, directeur du centre d’art Spacejunk qui organise le Grenoble Street Art Fest du 8 au 26 juin : « Elle est inexistante pour l’instant. »
Quentin Hugard, coorganisateur du festival, tempère : « L’année dernière, la première édition du festival a été une première impulsion. Certaines réalisations ont fait le tour du monde en photographie. Mais pour que l'impact soit réel, il faudra attendre la quatrième ou la cinquième édition. »
On ne sait pas encore s’il y aura une quatrième, ni même une troisième édition. Mais une chose est sûre, la municipalité grenobloise a de nouveau accordé sa confiance au Spacejunk afin qu’il organise cette année encore son festival dédié à l’art urbain. En ces temps de restriction budgétaire, la subvention de la ville a même gonflé – une rareté ! – en passant de 9 000 euros l’an passé à 25 000 euros cette année.
Le Spacejunk : sauveur du patrimoine de la ville ?
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