REPORTAGE VIDÉO – La sixième édition du Grindmarket, marché des créateurs rock’n’roll organisé par l’association Mégagrawww créations, s’est déroulée ce dimanche 6 mars dans l’enceinte du boulodrome de l’Esplanade. Quarante créateurs, exposants et artistes ont attiré un public fidèle et toujours plus fourni.
Une longue file d’attente s’était formée devant l’entrée du boulodrome de l’Esplanade, où s’est installé ce dimanche 6 mars le Grindmarket #6. Cette année, le marché des créateurs rock’n’roll a été victime de son succès mais aussi des contraintes de la jauge de ce nouveau lieu qui ne pouvait accueillir que 500 à 600 personnes. La solution pour résorber la file ? Attendre que la salle se vide entre chaque animation… S’il y a bien eu quelques manifestations d’impatience, la bonne humeur et l’esprit rock étaient au rendez-vous pour ce marché pas comme les autres.
Du rock, toujours du rock !
« Sur les quarante exposants, il y a moins d’artisans que l’année dernière mais beaucoup de créateurs, de gens qui font des choses avec leurs mains », se félicite Ruby‑e, l’organisatrice du marché, visiblement ravie du succès de l’événement et d’accueillir tous ces talents.
Le Grindmarket c’est désormais une affaire qui marche et a fait ses preuves.
La formule magique ? Des stands de créateurs très diversifiés, des animations originales, décalées et du rock, toujours du rock. Pour “ambiancer” aux platines, DJ El Cannibal, puisant aux sources des années 60, du yéyé, du twist et bien sûr du rock´n’roll, a proposé tout au long de l’après-midi un mix où les disques vinyl avaient leur place.
Côté animations, les visiteurs ont eu le choix : tatouages, concours de air guitar – qui consiste à mimer le geste d’un guitariste sans avoir l’instrument en main –, effeuillage burlesque, bras de fer pour les plus costauds, concert de clôture… Et, bien sûr, le bar !
Quelques séquences de cette folle après-midi.
Reportage Joël Kermabon
Une nouveauté : le catch mexicain
Mais la grande nouveauté de cette sixième édition c’était la lucha libre. Littéralement « lutte libre » en espagnol, ce catch mexicain se caractérise par les masques quelque peu intimidants que portent les lutteurs qui s’affrontent. Les règles sont similaires au catch classique : il faut remporter deux “tombés” pour remporter le match.
Le public a joué le jeu de l’indignation, huant le méchant et encourageant le gentil de l’instant, aidé en cela par une speakerine survoltée.
Mais quoi de mieux que quelques instants choisis, assortis des commentaires et conseils des protagonistes ?
Reportage Joël Kermabon
Joël Kermabon