Dans son dernier édito publié ce mercredi 26 novembre, le président de la Frapna région, Eric Féraille dénonce à son tour les pressions qu’aurait subit la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature dans plusieurs dossiers, dont celui du Center Parcs de Roybon.
La Frapna aurait-elle déjà subi des pressions pour s’être opposée à des projets portés par des collectivités locales, acteurs publics ou privés ? C’est en tout cas le point de vue que défend Eric Féraille, président de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature, dans son édito du mois de novembre publié ce mercredi. Un texte au titre pour le moins évocateur : Le prix de l’indépendance.
Dans cette tribune libre, Eric Féraille explique que les Frapna Ain et Savoie auraient déjà été « punies » par des collectivités territoriales pour des prises de position et actions menées contre divers projets de construction. La section iséroise, qui se verrait « couper les vivres par le Conseil général » pour ses actions menées contre le projet de Center Parcs à Roybon, aurait, selon lui, « déjà subi les foudres de certains élus pour avoir empêché l’extension illégale du domaine skiable du Collet d’Allevard. »
La Frapna met les points sur les i
Eric Féraille réitère dans cet édito l’opposition de l’association au projet du Center Parcs du Roybon. Il rappelle qu’un « partenariat entre une association indépendante et une collectivité territoriale ou toute autre personnalité publique ou privée a un objet bien précis. Le partenariat n’implique pas la soumission et encore moins la prostitution des associations. » Et Eric Féraille de s’interroger pour conclure : « à quand le « choc de démocratie » pour en finir avec ce clientélisme abject ? ».
Maïlys Medjadj
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