FOCUS - L'ancien maire Michel Destot avait, lors de la précédente mandature, mis un point d'honneur à soutenir l'économie locale en subventionnant des projets portés par des entreprises privées. Mais avec la nouvelle municipalité, ces subventions sont sur la sellette : aucune ne devrait être reconduite, en tout cas pas en l'état.
« Je crois que la politique à la papa, c'est terminé », avait déclaré, sur France 3 Alpes pendant l'entre-deux-tours, Jérôme Safar, candidat divers gauche. « Finie l'économie à la papa ! » aurait pu lui rétorquer Eric Piolle. À peine élu maire, ce dernier a envoyé un premier signal très clair en la matière, avec la nomination de Pascal Clouaire en tant qu'adjoint en charge de la démocratie locale, de l'économie de proximité et de l'Europe. « Ne pas avoir d'adjoint à l'économie, […] c'était un signal pour prouver que nous souhaitions élaborer une métropole de projets », se justifiait-il ainsi sur Place Gre'net. « C'est la fin de la compétence économie », analyse de son côté Vincent Comparat, membre de l'association démocratie écologie solidarité (Ades), dans la majorité. Une décision qui pourrait permettre à la mairie d'économiser plusieurs millions d'euros. Mais avec quelles conséquences ?Une économie de plusieurs millions
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