FOCUS – Les villes emblématiques de la ceinture rouge de la banlieue grenobloise ont vacillé mais ne sont pas tombées. Malgré les dissidences, malgré le Front national, la gauche a tenu bon. Même si, à Eybens, le président de la Métro Marc Baïetto doit laisser son fauteuil de maire à son ancienne adjointe. De son côté, Voiron bascule nettement à droite, alors qu’à Meylan la maire sortante conserve son poste malgré ses ennuis judiciaires.
Échirolles, Saint-Martin‑d’Hères : le tandem PS-PCF tient bon Le maire communiste sortant Renzo Sulli est sorti victorieux de la quadrangulaire à Échirolles, réélu avec 45,90 % des voix. La configuration était d’autant plus inconfortable que son challenger, certes loin derrière, n’était autre que le candidat frontiste Alexis Jolly. Mais l’alliance PS-PCF a, comme au premier tour, tenu à distance ses rivaux, avec 18 points d’avance au premier tour, 22 au second tour. Quatre élus Front national siègeront toutefois au conseil municipal d’Échirolles. Ce sera le plus gros contrepoids aux 29 conseillers municipaux de l’union de la gauche.Jean-Paul Trovero, élu maire de Fontaine. DR
Fontaine reste entre les mains du PCF, et ce, depuis la libération. Comme en 2008, le PS, qui espérait conquérir la ville, devra se contenter de la deuxième place avec 30,25 % des voix, contre 33,41 % pour Jean-Paul Trovéro. Ce dernier succède ainsi à Yannick Boulard dans le fauteuil de maire. Comme à Échirolles, le FN est en embuscade. Le parti de Marine Le Pen obtient 17,16 % des voix et trois des 29 sièges au conseil municipal. Marc Baïetto à Eybens : la débâcle
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Marie-Christine Tardy réélue maire de Meylan au second tour à 46,56 %.
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