COMPTE-RENDU INTERACTIF – Place Gre’net et le Club de la presse et des médias de Grenoble et de l’Isère organisaient, ce jeudi 27 mars, à la Chambre d’agriculture, un troisième et dernier débat public contradictoire avec les quatre candidats retenus pour le second tour des municipales de Grenoble. Retrouvez leurs principales positions sur le modèle économique, la Métropole, l’éthique en politique et la démocratie participative.
Le modèle économique grenoblois, les hautes technologies, les pôles de compétitivité… Autant de pierres d’achoppement entre les deux candidats arrivés en tête à l’issue du premier tour. Une divergence de points de vue qui a soldé tout rapprochement éventuel entre Jérôme Safar et Eric Piolle. Avec Mathieu Chamussy en arbitre ? A droite, le candidat de l’UMP renvoie ses deux adversaires dos à dos.
La Métropole, qui sera mise en œuvre le 1er janvier 2015, est une chance pour le territoire. Tous les candidats en sont convaincus. Reste à en préciser les contours. Echelon majeur qui se verrait transférer responsabilités et compétences (Mathieu Chamussy) ? Collectivité souffrant d’un déficit démocratique (Eric Piolle) ? Structure à encadrer, au risque de voir les niveaux d’imposition s’envoler (Alain Breuil) ? Pas de quoi doucher l’enthousiasme de Jérôme Safar…
Consulter la population sur les grands projets, tous les candidats y sont favorables. Mais chacun avec ses chiffres. Pour Jérôme Safar, le seuil, c’est 20 % des électeurs, quand Eric Piolle conditionne la saisine du conseil municipal à 2 500 signatures. Démocratie participative ? Le candidat de l’extrême droite met la barre plus haut : c’est 10 000 signatures ou rien.
Photos Jacques Marie Francillon
Interactivité : Patricia Cerinsek