ENTRETIEN – L’élargissement de la Métro était nécessaire pour Michel Savin, mais pas dans les contours adoptés. Il souhaite une fusion avec le Pays voironnais et le Grésivaudan, ainsi qu’un rapprochement entre les futures métropoles grenobloise et lyonnaise. Le sénateur-maire de Domène commente également une actualité politique nationale qui l’obligera bientôt à choisir entre ses deux mandats.
Mécanicien-tourneur puis gérant de bar, Michel Savin débute sa carrière politique en 1990 lorsqu’il est élu conseiller général. Il prend ainsi « la succession » de son père, élu sortant, décédé la même année. Fort de ce premier mandat obtenu « davantage par le nom que par la personnalité », il est élu maire de Domène en 1995, face à la majorité socialo-communiste sortante. Il a, depuis, toujours été réélu et briguera un nouveau mandat en mars prochain.
En 2009, Michel Savin conquiert la présidence de la fédération iséroise de l’UMP, face à Alain Carignon. Il démissionne l’année suivante en raison d’une liste d’adhérents jugée frauduleuse. Au conseil communautaire de la Métro, il préside le groupe politique d’opposition, Métro-Alternatives. Depuis 2011, il est également sénateur de l’Isère.
La Métro a absorbé 21 communes supplémentaires depuis le 1er janvier dernier, avant son passage en métropole l’année prochaine. Êtes-vous satisfait de ce processus d’élargissement ?
Sur la méthode d’abord, je reste profondément choqué par
© Nils Louna / placegrenet.fr
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